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BIBLIOGRAPHIE

  • Le Carcan - Réédition avec nouvelle préface de Mehana Amrani
  • Je rampe devant ton fard comme glisse le tueur dans la pénombre
  • Le Roman de l'illusoire
  • Le Carcan
  • Les Langages de la Mort
  • Nécrose

 

LE CARCAN - REEDITION AVEC NOUVELLE PREFACE DE MEHANA AMRANI

Le Carcan

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  • 4ème page de couverture:

    Au Moyen-Âge, la société faisait preuve d'ingéniosité pour entraver le mouvement du corps humain. On trouva alors le carcan, sinistre collier fixé à un poteau pour attacher par le cou un criminel et l'exposer ainsi à l'oeil public.

    Evidemment, la société moderne ne pouvait s'accommoder ni de ce voyeurisme collectif de la souffrance ni de ces instruments barbares utilisés pour contraindre les individus. Qu'à cela ne tienne : il est toujours possible de recourir à d'autres formes de contraintes sociales d'autant plus efficaces qu'elles sont intériorisées, acceptées, normalisées par les victimes elles-mêmes. C'est ainsi que le carcan social a remplacé les instruments de torture de jadis. Il suffit alors de dresser des " potences morales " pour dresser tous les individus.

    Et c'est justement à un voyage au bout du carcan social que nous convie Le Carcan, ce texte, trempé dans la douleur, de Christian Michaud.

    Mehana Amrani

 

JE RAMPE DEVANT TON FARD COMME GLISSE LE TUEUR DANS LA PENOMBRE

Je rampe devant ton fard comme glisse le tueur dans la pénombre

« J’ai le regard rivé vers l’horizon duné de ta blanche nudité. »

Guettant sur la surface neigeuse les plis et replis du vallon, par delà les lignes subtiles des dunes et des monts, il reconnaît la fragile intimité d’une source, où une tendre dépression fait songer à la secrète douceur pubienne, tandis que plus loin, le val se courbe et dessine en son centre les lignes symétriques et arrondies d’un sein.

Vers le puits il s’achemine, vers ce creux de chair et d’eau et voudrait y disparaître, laissant derrière lui comme une brume létale, un souffle d’inexistence.

 

Puis il poursuit sa marche symbolique vers les doux monticules, lascifs comme des mamelles trop caressées. Il entreprend leur lente ascension et songe à des voluptés nouvelles lorsqu’elles descendent, lourdes et chaudes, vers sa bouche pour y chercher leur jouissive érection.

 

LE ROMAN DE L'ILLUSOIRE

Le Roman de l'illusoire

Arthur Flegenheimer, essayiste confiné depuis plusieurs années dans une retraite studieuse essentiellement vouée à la critique de la construction romanesque, décide, dans un moment de lassitude physique et existentielle, d’écrire un roman…
…Contre toute attente, on lui attribuera le prix du meilleur roman de l’année et il sera invité à Paris pour en recevoir les honneurs. Durant ce déplacement et surtout lors de la cérémonie de remise du prix, il se verra dangereusement confronté à tous les personnages de son roman, qui vont tour à tour s’ingénier à faire son procès et le mettre dans la situation embarrassante de devoir justifier sa « trahison »…

 

LE CARCAN suivi de procès (REEDITION PROCHAINE avec nouvelle préface de Mehana Amrani)

Le Carcan

LE CARCAN : collier de fer fixé à un poteau pour y attacher par le cou un criminel condamné à l'exposition publique.

Abstrait: assujettissement, contrainte.
Outre le sens du Petit Robert, Christian Michaud nous offre une définition moderne et cruelle de l'effroyable engin de torture que connaissaient les récalcitrants du Moyen-Age. Si l'instrument n'existe plus aujourd'hui, l'auteur nous présente insidieusement celui qui l'a remplacé: un carcan virtuel, subjectif, social, qui correspond à l'abstraction du dictionnaire. L'assujettissement moral à toute forme de pouvoir, l'arbitraire, la violence, toutes les contraintes de l'esprit civilisé et faussé par des siècles de croyances et d'erreurs.

 

LES LANGAGES DE LA MORT

Les langages de la mort

La mort, métaphore, dérive, obsession, mort informelle, mort anecdotique, particulière, dramatique, la mort, symbole, mythe, mort onirique, suggestive, évocatrice, la mort, mort érotique, caressante, équivoque, grave, la mort, mort adolescente, fausse, narcissique, morbide, dérisoire, la mort, mort mystique, concessive, humiliée, pascalienne, la mort, mort éthylique, folle, cauchemardesque, ludique, la mort, à l'image de l'homme

"Les langages de la mort", le second livre de Christian Michaud, se présente un peu comme l'envers de "Nécrose", paru aux Editions Zoé.

 

 

NECROSE

Necrose

"Nécrose" est avant tout une écriture qui tente d'aller jusqu'au bout de ce qui est descriptible, jusque dans les plus intimes moments de la souffrance physique et morale. Cette écriture prend parfois des risques, lorsqu'elle s'aventure dans des rapports où seule l'expérience semble être le plus sûr garant du témoignage. Mais ces risques valent la peine d'être pris, si c'est pour témoigner de la souffrance humaine, quelle qu'elle soit, cela en ayant évité le mélodrame ou la chronique romancée du malade avec le monde.

Ce texte est le premier livre de Christian Michaud